Dans le cadre d'un projet universitaire, dirigé par Pierre Baumann, professeur de pratique artistique à Bordeaux Montaigne. 

​

​

Les choses de la nature sont volatiles, éphémères. L'objectif de la recherche ici est de montrer la beauté des simples formes de la nature, tout en montrant cet aspect éphémère.

Pour cela, il faut dans un premier temps faire preuve d'observation, de contemplation voire d'admiration face au paysage forestier du Frasnois. L'observation est la clé de ce travail. Il faut savoir analyser le lieu dans lequel nous sommes pour pouvoir mieux l'appréhender. Après l'observation, le voir, il y a le travail. La récolte est donc essentielle pour construire ce projet. Ramasser le plus souvent les matériaux premiers au sol permet d'avoir le moins d'impact possible sur l'environnement. Feuilles mortes, herbes sèches, brindilles, pierres, eau, tous ces éléments naturels permettent de réaliser, d'abord, des tests expérimentaux. Ces tests sont des croquis, des moulages, des petites sculptures réalisés sur place ou en intérieur. Créer une installation dans le lieu même permet de questionner ces axes de recherches. Mais ces installations ne sont pas pérennes.

 

Comment travailler la question du voir en utilisant la nature comme matière principale ? Comment travailler dans le paysage avec le moins d'impact possible, en attirant tout de même le regard du spectateur sur une anomalie au détour d'un sentier ? Par quels moyens restituer ce travail ?

 

L'utilisation de la cire d'abeille, matière issue de l'agriculture et naturelle, permet une conservation des formes glanées dans la nature. Cela permet de conserver une forme éphémère, vouée à disparaître, grâce au moulage. De plus, la photographie et le dessin sont aussi là pour documenter la production extérieure, donnant à voir les créations d'un certain point de vue.

​

​