Chute
2021
90cm x 80cm et 36cm x 40cm
Installation composée en deux temps :
Cire d’abeille, corde, fil de fer
Feuilles de papier recyclé (eau de pluie), papier crayon graphite
installation réalisée dans le cadre de l'exposition
« L’éphémère désigne ce sentiment particulier que l’on peut avoir du précaire, du passager, du fragile ou du fugace... figures de ce terme générique que l’on nomme temps et dont la conception que l’on s’en donne peut changer notre rapport au monde. »
MILLET Yves, « Des motifs et des liens, l’éphémère dans l’oeuvre d’Andy Goldsworthy », Figures de l’Art, 1.
Revue d’études esthétiques, n. 12, L’art de l’éphémère, PUP, 2006, p.49.
« Nous avons créé une installation évolutive dans une démarche éthique reliant notre concept. C’est un questionnement qui gravite autour de l’homme et de son impact environnemental. Nous ne pouvons voir le processus de la réalisation qu’à travers la progression de la fonte de la cire. La perte de contrôle dans notre production laisse place au hasard comme la perte de contrôle face à la nature.
L’intention et de se servir de l’écosystème de l’abeille pour révéler des enjeux écologique. Cela explore la relation du territoire, du cycle et du temps au travers de la disparition éphémère de la matière suspendu qui devient créatrice d’une naissance formelle. Par le feu qui est l’élément naturel qui permet la liaison entre nos deux productions, qui ne sont autre que la cire, suspendue, et le papier, au sol qui s’unissent en un espace. »
Texte d'exposition, Mélanie Lam et Jaulène Lachaud, 2021.
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